Biographies
GLUCK, Christoph Willibald (1714-1787)
Christoph Willibald GLUCK (1714-1787) s’inscrivit en 1731 à la faculté de philosophie de Prague sous la contrainte de son père, qui refusait obstinément de laisser s’épanouir sa passion pour la musique. Dès 1734, cependant, Gluck s’installait à Vienne pour embrasser la carrière de compositeur. Son professeur, Sammartini, lui donna le goût de l’opéra italien, domaine dans lequel il remporta un vif succès, notamment avec Artamene, Tigrane, Semiramide et Demofoonte. En 1752, il devint Maître de chapelle du prince de Saxe-Hildburghausen. Sa rencontre avec le poète Calzabigi et le chorégraphe Angiolini lui permit d’engager les réformes pour lesquelles il devint célèbre. D’abord modestement, avec la version italienne de l’Orfeo (1762), puis plus franchement avec Alceste (1767). Arrivé en France à la demande de Marie-Antoinette, Gluck s’évertua à appliquer ses nouvelles règles de composition à la tragédie lyrique française post-ramiste. De là naquirent ses chefs-d’œuvre : Iphigénie en Tauride, Iphigénie en Aulide, Armide, les versions françaises d’Orfeo et d’Alceste, Écho & Narcisse… Gluck mourut à Vienne en 1787.